Il y était une fois, une étagère dans mon appartement à Montréal. Les coccinelles Montréalaises de 3E avenue aimaient bien se fréquenter dans cette étagère, et choissisaient même parfois vivre parmi ses petites cachettes.
Quand je me suis préparée à déménager de Montréal à St. Catharines, j’ai dit aux coccinnelles qu’il fallait leur trouver une nouvelle fréquentation / habitation (selon le cas). J’ai nettoyé l’étagère avec toute reconnaissance aux coccinnelles pour avoir bien ensoleillé mon étagère, aussi bien que ma chambre, avec leur couleurs et petits esprits printempiennes et printempiens. Pour quelques jours après la nettoyage, l’étagère prenait une position de solitude, ses portes et ses vitres témoins de sa silence. Et durant ces jours, quelques coccinnelles passaient aussi pour lui dire leurs au revoirs.
Avec mon cœur rempli de reconaissance ainsi, l’étagère m’accompagnait à travers le 401.
Trois mois plus tard, l’étagère --- toujours en train de prendre sa position de silence --- recevait finalement l'acceuil dans un nouvel appartement. En ouvrant ses portes de nouveau, deux petites coccinnelles tombaient par terre. L’une deux était évidamment morte : je la trouvait sur son dos, ses jambes droites et toutes rigides dans l’air. L’autre était très faible, bougeait très lentement, et semblait d’être peu vivante.
J’ai pris celle qui était peu vivante. Étant donné qu’il faisait l’hiver à l’extérieur, j’ai mis la petite coccinnelle dans un petit pot à l’autre bout de l’appartement, pour partager la terre et les feuilles d’un cactus survivant.
Le lendemain, armée avec un nouveau balai, je suis allée nettoyer la nouvelle salle de l’étagère. Je trouvais de nouveau deux petites coccinelles par terre. L’une deux se trouvait sur son dos, ses jambes droites et toutes rigides dans l’air. . . l’autre était très faible, bougeait très lentement, et semblait d’être peu vivante.
La petite coccinelle peu vivante a traversé tout l’appartement pour être aux côtés de sa compagne décédée. Elle y est venue faire son petit deuil, dans les rayons doré du soleil. . . mon cœur voyait bien sa petite coccinnelle-peine. Et l’étagère, elle la reconnaissait en ouvrant l’une de ses portes vers sa direction.
Elle semblait plus peu vivante que la première fois. Je l’ai pris pour la mettre dans un petit bol en verre, avec une feuille d’épinard, quelque gouttes de l’eau fraîche, et un petit morceau de carrotte. Elle grimpait sur le morceau de carrotte pour boire ce jus, son gros corps circulaire soutenu par ses deux petites jambes en arrière. Et ayant bien bû, elle terminait sa grimpage et s’est installée la-dessus. Que sa tristesse remplissait un monde mille fois plus grande que sa taille !
Et elle s’est restée ainsi tout l’après-midi.
Le lendemain, je suis allée voir la petite coccinelle dans sa nouvelle maison en verre, mais elle n’y était plus. J’ai cherché partout --- sur le plancher, autour de l’étagère, derrière ses vitres, et dans ses cachettes. La petite coccinelle a bien disparu.
Je prenais un petit moment pour remercier l’Univers de m’avoir montré une telle histoire de fidelité inspirante. Et c’était dans ce moment j’entendais mon chat qui vomissait. Mon petit chaton curieux et indiscret.
En nettoyant son vomit, je voyais la petite coccinelle parmi ses poiles liquides. Une toute petite aile s’est étendue. Ses jambes étaient toutes pliées la-dessous. Elle semblait être prête à partir trouver sa compagne. Mais elle ne bougerait plus jamais.
Et voilà l’histoire de la petite coccinelle fidèle.
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